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ANATOMIE DE L’OREILLE EXTERNE :

 

Le pavillon  de l’oreille a pour structure une lamelle cartilagineuse plissée sur elle-même qui lui donne son élasticité, et sa forme complexe. 

I.Etude de la configuration externe :

*Le pavillon à une hauteur moyenne de 5.5 à 6.5  centimètres, sa largeur représente 55% de sa hauteur soit 2,5 à 3,5 centimètres.

  

La conque :

 C'est une cavité antéro-inférieure limitée par :

·        En avant :le tragus et la racine de l’hélix,

·        en arrière par l'anthelix et l'antitragus,

·        En haut par la branche inférieure de l'anthélix,

·        En bas elle a la forme d'un V bordé par le tragus et l'antitragus.

La racine  de l'hélix, divise la conque en deux parties :

·        Supérieure, étroite, la cymba conchae

·        Inférieure, large, le cavum conchae.

Les deux tiers antérieurs de la conque  sont adhérent à la partie mastoïdienne antérieure du temporal, le tiers postérieur est libre, se projetant à la rencontre de l'anthélix. 

 

 

L’anthélix :

 

C'est une saillie curviligne située entre la conque et l'hélix. Il se divise en deux bras, au-dessus de la conque :

·        Le bras supérieur mousse est oblique vers le haut.

·        Le bras inférieur est tranchant et horizontal, il surplombe la conque.

Ces deux bras délimitent la fossette triangulaire. Quant à la fossette scaphoïde où  scapha, elle correspond à une dépression surplombée par l' anthélix en avant et l'hélix en arrière.

 

l'hélix 

 

L'hélix encercle le pavillon, il nait au tiers supérieur de la conque par une racine oblique en haut et en avant, puis il dessine une courbe harmonieuse, en bordant le relief externe du pavillon. Enroulé sur lui-même, à son début, comme un tube incomplet avec un bord libre marqué, il devient plus ou moins cylindrique pour se terminer par une extrémité effilée à la rencontre du lobule. Il existe parfois au niveau de la partie postéro-supérieure un épaississement : le tubercule de DARWIN.

  

Le lobule :

 

Le lobule est un repli cutané sans cartilage, de forme variable, situé à la  partie inférieure du pavillon dont il représente environ le quart ou le tiers de sa hauteur.

Le tiers antérieur du lobule est attaché au niveau de la joue, les deux tiers postérieurs ont un bord libre qui continue l’hélix. Son attache antérieure est variable, ainsi que sa forme : ronde ou triangulaire. Le lobule peut être absent dans certains groupes ethniques. Chez le Caucasien il s'agrandit avec l'âge.

 

 

 

le tragus et l'antitragus :

 

Ce sont deux formations similaires en forme et en taille, ils sont face à face et dans les mêmes plans.

 Ils sont inclinés au-dessus de la conque est séparé du reste de l'oreille par une dépression : le sillon auriculaire antérieure en avant et le sillon auriculaire postérieure en arrière.

Sans tragus surplombant le conduit auditif externe, l'oreille semble incomplète.

 

 

II.Structure de l’oreille externe :

Le pavillon est constitué par une lame cartilagineuse, des ligament, des muscles et d’un revêtement cutané.

 

La peau :

La peau est fine et très adhérente au fibrocartilage sur la face externe du pavillon, elle est plus épaisse et mobile sur sa face interne ou postérieure.

Le fibrocartilage occupe toute l'étendue du pavillon, sauf le lobule. C’est une lame mince, flexible et élastique dont le relief tourmenté donne celui du pavillon.

 

Les muscles:

Les muscles de l'oreille humaine sont rudimentaires et atrophiques. On distingue les muscles extrinsèques (auriculaire postérieur, auriculaire supérieur, et auriculaire antérieure innervés par le fait facial car muscles peauciers) et les muscles intrinsèques sans aucun intérêt pratique.

 

le cartilage :

 

C'est une lame élastique mince de 0,5 à 1 millimètre d'épaisseur, il occupe toute l'étendue du pavillon à l'exception du lobule. C’est un cartilage réticulé, entourés d'un périchondre épais et nacré. Ses différents reliefs  sont superposables  à la configuration externe du pavillon. Mais dénudé, il présente quelques particularités a souligné : 

 - il existe une solution de continuité entre le tragus et la racine de l'hélix,

- la queue de l'hélix constitue une languette de cartilage séparé de l'anthélix par l’incisure anti-trago-hélicienne,

-Deux  petites saillies sont à décrire : l'épine de l'hélix au niveau de sa racine et le ponticule sur la base interne de la conque.

 -au pôle inférieur, le cartilage se rétrécit au niveau d'un isthme aminci par l'échancrure inter-tragienne.

 

 

Vascularisation :

 

Les artères du pavillon de l'oreille proviennent de l'artère temporale superficielle de l'auriculaire postérieure.

 Au cours de son trajet ascendant, l'artère temporale superficielle donne trois branches :

·        Pour le lobule, le tragus et la racine et de l'hélix.

 

C'est l'artère auriculaire postérieure qui vascularise la plus grande partie du pavillon. Passant sous le muscle auriculaire postérieur dans le sillon auriculaire, elle donne trois branches successives. Elle vascularise ainsi toutes la face interne et les deux tiers postérieurs de la face externe du pavillon.

 

Les veines sont en  principe satellites des artères et se jettent, en avant dans la veine temporale superficielle et en arrière dans les veines auriculaires postérieures, qui elles-mêmes se drainent dans la jugulaire externe.

 

Les lymphatiques du pavillon naissent d'un réseau divisé en trois territoires :

*Un territoire antérieur comprenant le tragus, la partie antérieure de l'hélix, de la fosse naviculaire et de la conque se drainant dans les ganglions parotidiens pré auriculaires.

 

* Un territoire inférieur formé par le lobule, l'antitragus et la partie inférieure de la conque qui se drainent dans les ganglions parotidiens inférieurs,

*Un territoire postérieur constitué par le reste de l'oreille (partie postérieure de l'hélix, anthélix, partie postérieure de la conque, toutes la face interne du pavillon) qui se drainent dans les ganglions mastoïdiens, parotidiens inférieurs et latéraux profonds du cou. 

 

 

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Dernière modification : 15 janvier 2008